ATELIERS LYCÉENS ET APPRENTIS AU CINEMA

Les ateliers sont proposés dans le cadre du dispositif Lycéens et Apprentis au cinéma, coordonné en région par l’ACRIRA et Sauve qui peut le court-métrage. Au cours de l’année scolaire, chaque classe partenaire du dispositif peut prétendre à une intervention prise en charge par l’ACRIRA. Pour plus d’informations à ce sujet, n’hésitez pas à contacter son équipe : lyceens@acrira.org – 04 72 61 17 65.

Arrêt sur image : photographie d’une scène de film

À partir de photogrammes extraits du court métrage Gagarine (programme Nouvelles terriennes), les élèves vont créer un « effet spatial ». Accompagnés par un intervenant artistique photographe professionnel, ils analysent la mise en scène (position des acteurs, expressions), les éléments de décors et accessoires, la lumière et le cadrage (échelle de plan, angle de vue…) d’une image volontairement déformée de la réalité afin d’en donner un sens nouveau. Ils se saisissent ensuite de cet univers pour recréer, dans leur environnement, cette dissonance, grâce aux outils et aux techniques photographique. S’ils le peuvent, il reconstituent le décors, les costume et l’attitude des acteurs, ainsi que l’éclairage pour reproduire le plus fidèlement possible l’un des photogramme. Il peuvent également inventer une autre photo immédiatement inspirée de l’univers spatial, prise dans l’établissement scolaire.

L’atelier est un moyen pour les élèves de s’interroger sur la présence de la photographie dans le cinéma, et la manière de retranscrire concrètement, techniquement, en image, le fruit de l’imagination des scénaristes. Il permet également de comprendre comment une image figurative peut être déformée de la réalité pour servir un propos.

Très Court Métrage

Cet atelier consiste en la réalisation d’un très court métrage en trois ou quatre plans maximum par les élèves, accompagnés par un intervenant artistique. Nous aborderons, dans un premier temps, de manière théorique, un élément du langage cinématographique : les différents types de raccords. Les élèves réaliseront ensuite quelques plans afin de s’approprier l’utilisation des raccords. L’intervenant les initiera au matériel audiovisuel, leur transmettra des consignes de réalisation et  échangera avec eux sur la manière de concrétiser ces consignes. Une façon de s’approprier le langage cinématographique par une expérience directe !

Le montage sera effectué par l’intervenant en aval. Une fois terminé, le film monté sera envoyé aux enseignants pour une diffusion en classe qui pourra être suivi d’un échange.

Initiation au montage avec la table Mash’up

Cette « table de montage », au sens premier du terme, permet de mixer en direct des extrait vidéos, des musiques et des bruitages, le tout par le biais de simples cartes ! Mot anglais, « Mashup » pourrait se traduire littéralement par “faire de la purée”. Il s’agit d’un montage d’images et de sons tirés de diverses sources, et qui sont copiés, collés, découpés, transformés, mixés, assemblés, pour créer une nouvelle œuvre. Cette technique est un excellent moyen d’initiation permettant aux jeunes de se réapproprier des images de façon nouvelle et d’appréhender la création et le montage de manière décomplexée.

Classique

Grâce à un corpus d’images et de sons issus d’archives libres de droit, les participants expriment leur créativité en concevant librement leur histoire ! Les cartes images et sons, parfois insolites, stimulent l’imaginaire. Montage créatif garanti !

Le suspense

Comment créer cette fameuse tension qui met le spectateur en haleine ? Un atelier pour découvrir de quelle manière le montage participe de la construction du suspense. Les participants ont à disposition des images issus notamment de films d’Alfred Hitchcock, la maître du suspense, et montent ainsi leur propre séquence de suspense. Ils pourront jouer avec les bruits et la musique pour un effet garanti !

La peur au cinéma

Les blockbuster des box-office de nos salles de cinéma présentent un cinéma spectaculaire, de la dé-monstration, à la recherche d’une surenchère d’effets pour effrayer ses spectateurs. La représentation « plein champ » du monstre et la quête de sensation forte semblent y être associée. Entre plein cadre et hors-champ, monstration et dissimulation, voyeurisme et imaginaire, où situons-nous notre regard, notre plaisir de spectateur ? A partir de plans issus de films d’épouvante, les participants sont invités à monter leur propre séquence de peur. Qui saura nous faire frissonner ?